Syndicaliste cheminot CGT de l’Aveyron, puis du Cher ; syndicaliste CGT, révoqué lors de la grève de 1920.
Secrétaire du syndicat CGT des cheminots de Capdenac (Aveyron), Conquet était signalé, en avril 1920, par le préfet parmi les « éléments extrémistes » les plus connus du département. Au congrès de l’Union départementale du 19 octobre 1919, il avait défendu les thèses minoritaires et il critiqua, l’année suivante, la Fédération nationale des cheminots aux mains des « vendus ». « On se passera du concours de la Fédération et même de la CGT » écrivait-il en janvier 1920.
Muté à Vierzon au printemps 1920, il fut arrêté le 3 mai — pendant la grande grève des cheminots — sous prétexte d’avoir distribué des tracts aux militaires qui gardaient la gare, et son domicile perquisitionné. La police recherchait de publication anarchistes, mais on ne trouva chez lui qu’une brochure sur Flora Trisant. Il fut poursuivit pour complot provocation de militaires à la désobéissance, et menées anarchistes. Le 1er juillet, il fut condamné par le tribunal correctionnel de Bourges, à 3 mois de prison et 100 francs d’amende. Il fut révoqué.
ient la gare, eSOURCES : Arch. Nat. F7/12974. — Arch. Dép. Aveyron, série 11 M. — L’Éclaireur, 1er novembre 1919. — L’Humanité, 8 mai 1920. — Le Populaire, 9 mai 1920. L’Ouest Éclair, 2 juillet 1920. — La Libre Parole, [https://www.retronews.fr/journal/la-libre-parole/2-juillet-1920/691/1948585/3] — notes de Gilles Pichavant.