Par Jean-Marie Guillon
Né le 9 novembre 1922 à Calenzana, mort au combat le 16 juillet 1944 à Calonges (Lot-et-Garonne) ; chauffeur automobile ; maquisard Armée secrète (AS).
Fils de Thomas Guidoni, cultivateur, et de Marie Catherine Marchetti, ménagère, Jean-Paul Guidoni habitait à Toulon (Var). Réfractaire au Service du travail obligatoire (STO), il avait rejoint l’AS dans Lot-et-Garonne et avait intégré le Bataillon néracais le 1er juin 1944. Connu comme Jean-Paul le Corse, il fut tué dans une embuscade à Calonges le 16 juillet 1944 d’après le dossier de demande de carte de combattant volontaire de la Résistance (ou le 29 d’après Mémoire des hommes, qui donne un lieu de décès erroné).
Reconnu « Mort pour la France », il fut décoré de la Croix guerre avec étoile vermeil à titre posthume le 24 octobre 1947. Sa citation à l’ordre du corps d’armée porte « bel esprit de sacrifice en luttant plutôt que de se rendre ». Son nom figure sur le monument aux morts de Calenzana.
Par Jean-Marie Guillon
SOURCES : Arch. dép. Var 1970 W 70 (dossier ONAC). ⎯ Mémoire des hommes SHD Caen AC 21 P 200409 et Vincennes GR 16 P 276883 (nc). ⎯ état-civil.