RENARD Gilbert, Jean, Xavier, Bernard

Gilbert Renard est le fils de Xavier, conducteur de travaux et de Marcelle Le Tutour, infirmière. Par ses parents, il fut largement influencé par l’anarchisme et le mouvement chrétien communiste. Son conjoint fut agent d’assurance avant d’entrer à la SNCF comme agent aux guichets banlieue Paris rive gauche où elle travailla de 1991 à 2011. Gilbert Renard est père d’une fille, Yohanna.

Après avoir obtenu le niveau Bac + 2 avec le niveau licence en aménagement du territoire et urbanisme, Gilbert Renard travailla en alternance dans les hôpitaux et comme surveillant d’externat. Il effectua son service militaire de 1976 à septembre 1977. Il fit partie de divers mouvements politiques et syndicaux notamment (au Syndicat national de l’enseignement secondaire (SNES) lorsqu’il était maître d’internat) de 1977 à 1981 avant d’entrer à la SNCF en avril 1981 comme attaché groupe 5. Il occupa divers postes avant de devenir chef de service mouvement voyageurs au triage de Villeneuve Saint-Georges (Val-de-Marne) puis il rejoignit la direction de l’Informatique à Paris-Saint-Lazare où il fut nommé cadre. Il prit sa retraite en octobre 2009.

Il adhéra à Force ouvrière avant son commissionnement en 1982 et devint militant peu de temps après. Il était secrétaire du syndicat FO de la direction du Transport de 1984 à 1987 puis secrétaire du syndicat FO au sein de la direction des clientèles de 1993 à 2009.
Il était également, trésorier de l’Union des syndicats FO des Services centraux de la SNCF (1993-1996). Il occupait, par la suite, les postes de membre du bureau de la Fédération FO des cheminots (1996-2009) puis celui de secrétaire général de son union (2008-2017).
De 2002 à 2009, il fut le représentant des Services centraux au bureau de la section technique nationale des Services communs au sein de sa fédération.
Au plan interprofessionnel, il siégeait au sein de la commission exécutive de l’Union départementale ((UD) FO de Paris de 2007 à 2011.
Après son départ en retraite en 2009, il fut élu secrétaire de la section des retraités de l’Union des services centraux et devint membre du bureau de la section nationale des retraités de la Fédération FO des cheminots, où il siégeait jusqu’en 2017.

Il fut en outre candidat, au titre de son organisation syndicale, à toutes les élections professionnelles de 1983 à 2009.

Sur le plan politique, il eut son premier contact avec celle-ci lors du mouvement de grève de mai 1968. Un rassemblement pour le centenaire de la commune de Paris organisé par les militants de la LCR (Ligue communiste révolutionnaire) à Paris en 1971 constitua son premier contact avec l’action politique. Il prit une place active dans les mouvements lycéens de 1972 et 1973. Après un temps d’arrêt de ses études qu’il reprit à l’université de Tours en 1975, il participa à l’activité locale de la LCR. Au retour de l’armée il milita dans cette organisation dans le Val-de-Marne. Selon lui, il en aurait été exclut en 1979, mais d’après l’historien Jean-Paul Salles et le témoignage de quelques anciens militants, il n’y aurait pas eu d’exclusion. Les quelques 400 militants ayant quitté la ligue l’ont fait volontairement en partant avec la tendance de Daniel Gluckstein pour rejoindre le courant « lambertiste ». Il rejoignit alors le PCI (Parti communiste internationaliste), devenu par la suite l’OCI (Organisation communiste internationaliste) en 1980. Il adhéra ensuite au Parti des travailleurs puis du POI (Parti ouvrier indépendant) jusqu’en octobre 2015 et ensuite au POID (Parti ouvrier indépendant démocratique). Il rejoignit la tendance de la 4ème internationale (TCI) en septembre 2016.
Il appartint en outre à la Libre Pensée jusqu’en 2017 et au groupe Victor Hugo des libres penseurs de l’Hérault et fut adhérent FCPE de 1984 à 1987.