VOLCLAIR Louis, Henri

Fils de Louis Marie Volclair et de Berthe Edwige Vincent, Louis Volclair fut victime par erreur, à la place de son père, conseiller municipal radical-socialiste de Rennes, aux sentiments antiallemands affichés. En effet sept Rennais furent désignés comme représailles, suite à l’assassinat par des résistants de Philippe Henriot, secrétaire d’Etat à la propagande dans le Gouvernement de Vichy. Ainsi allait se taire définitivement la voix d’un orateur redoutable de Radio-Paris. Parmi les noms retenus, figuraient le maire de la Ville, François Château, son secrétaire général, Gaëtan Hervé, Pierre Lemoine, greffier près de la Cour d’Appel, Oscar Leroux, ancien premier adjoint au maire, seulement blessé à l’épaule, le docteur Roger Maruelle, le commandant Eugène Quédillac et Louis Volclair, père. La Milice voulait frapper les esprits en s’attaquant à des personnalités connues.
Ainsi, pensant avoir affaire au père, des miliciens se présentèrent au domicile de Louis Volclair fils, le 30 juin, au soir. Ils furent reçus par son épouse qui leur indiqua que Louis Volclair était hospitalisé à la clinique de la Sagesse. Arrivés à la clinique, ils se firent passer « par de la police », bousculèrent la religieuse et, après avoir obtenu le numéro de la chambre et fait irruption, massacrèrent leur victime. Le milicien Le Guennec fit preuve d’un acharnement qui lui valut d’être condamné et fusillé le 7 novembre 1945 au stand de Coëtlogon.
Il s’était marié le 12 décembre 1925 à Rennes avec Valentine Marie Boussin. Il habitait 12 quai d’Ille-et-Rance.

Le nom de Louis Volclair figure sur le "Panthéon" de l’Hôtel de ville de Rennes.
Il a été inhumé dans la tombe familiale du cimetière communal Nord de Rennes.
Il a été reconnu Mort pour la France.