NOGUÉS Jean alias Jean, Georges, Wagner

Par Éric Panthou

Né le 11 juin 1923 à Toulouse (Haute-Garonne), mort au combat le 9 juin 1944 à Bretenoux (Lot) ; résistant au sein de l’Armée secrète (AS).

Fils de Cyprien, François, Edmond Noguès, né le 17 septembre 1880, agent technique, et Jean Noguès fut tué lors des combats de Bretenoux au cours desquels les FFI essayèrent de bloquer une colonne de la division blindée Das Reich voulant franchir le pont du la Cère, entre Bretenoux et Biars-sur-Cére (Lot). Il s’agissait de résistants de l’Armée secrète (AS) de Corrèze.
Il fut initialement identifié, sans doute grâce à de faux papiers trouvés sur lui, comme Jean Wagner, né en 1926 à Audun-le-Roman. C’est un jugement du tribunal civil de Figeac en date du 27 janvier 1959 qui a établi son décès à Bretenoux.

Il a été reconnu Mort pour la France. Il existe un dossier de résistant au nom de Jean Noguès né le 18 juin 1923, dans un lieu inconnu et non homologué FFI. On ignore s’il s’agit de lui ou d’un homonyme.

Son nom figure sur le monument commémoratif du 9 juin 1944 à Bretenoux.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article248296, notice NOGUÉS Jean alias Jean, Georges, Wagner par Éric Panthou, version mise en ligne le 23 mai 2022, dernière modification le 9 juin 2022.

Par Éric Panthou

SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 103130, dossier militaire tué (nc). — Ombres et espérances en Quercy, 1940-1945 : les groupes Armée Secrète Vény dans leurs secteurs du Lot, Toulouse, Privat, 1980. — Bernard Delaunay, Mémorial de la Résistance et de la déportation en Corrèze, 1940-1945, ANACR Corrèze, 1995, 208 p. — Mémoirlagenweb. — État civil Bretenoux et Toulouse.

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