ARMAND Raymond, Michel

Par Éric Panthou

Né le 18 mai 1912 à Périgueux (Dordogne), mort en action le 9 juin 1944 à Bretenoux (Lot) ; monteur en cheminée ; résistant au sein de l’Armée secrète (AS).

Fils de Pierre Armand, 32 ans, tôlier et d’Eugénie Laroche, 26 ans, lisseuse, son épouse, Raymond Armand se maria le 7 février 1931 à Trélissac (Dordogne) avec Augustine Lamy. Il était alors monteur fumiste, c’est-à-dire monteur en cheminées, et habitait Périgueux. Le couple divorça en mai 1935.
Il fut tué lors des combats de Bretenoux au cours desquels les FFI essayèrent de bloquer une colonne de la division blindée Das Reich voulant franchir le pont du la Cère, entre Bretenoux et Biars-sur-Cére (Lot). Il s’agissait de résistants de l’Armée secrète (AS) de Corrèze.

Il a été reconnu Mort pour la France, homologué FFI pour la période du 15 novembre 1943 au 9 juin 1944.

Son nom figure sur le monument commémoratif du 9 juin 1944 à Bretenoux.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article248320, notice ARMAND Raymond, Michel par Éric Panthou, version mise en ligne le 24 mai 2022, dernière modification le 1er juin 2022.

Par Éric Panthou

SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 9019, dossier militaire tué (nc). — SHD, Vincennes, GR 16 P 17121, dossier FFI (nc). — SHD, Vincennes, AS : Etat-major départemental / AS : Basse Corrèze et Brigade, AS, p. 57 (en ligne). — SHD, Vincennes, GR 19 P 19/4, AS : Etat-major départemental / AS : Basse Corrèze et Brigade, état des morts. —Ombres et espérances en Quercy, 1940-1945 : les groupes Armée Secrète Vény dans leurs secteurs du Lot, Toulouse, Privat, 1980. — Bernard Delaunay, Mémorial de la Résistance et de la déportation en Corrèze, 1940-1945, ANACR Corrèze, 1995, 208 p. — MémorialGenweb. — État civil Bretenoux, Périgueux et Trélissac.

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