Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 26 octobre 1917 à Quimper (Finistère), mort en action le 23 juillet 1944 à Sore (Landes) ; résistant du Corps franc Pommiès, homologué lieutenant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Jean Guillermou était le fils d’Yves, Marie Guillermou, maréchal-des-logis d’artillerie, et de Fernande Pouchous, son épouse.
À sa naissance, la famille était domiciliée à Quimper (Finistère).
Il fut adopté par la Nation en vertu d’un jugement du tribunal civil de Quimper du 18 décembre 1937.
C’était un Saint-cyrien de la promotion "Amitié Franco-Britannique" (1939-1940). Il en sortit officier du 43e R.I.C, qui fut dissout avec l’armée d’armistice en novembre 1942.
Il entra dans la Résistance dans la brigade Carnot du Corps franc Pommiès, bataillon Claverie ou Naud. Ses services sont homologués à partir du 1er juin 1944.
Le 23 juillet 1944, au cours d’une patrouille, son groupe FFI tomba sur des soldats allemands à Sore. Jean Franke et le lieutenant Jean Guillermou furent tués, trois autres FFI blessés. Selon le Mémorial Genweb, il fut tué par l’ennemi à la sortie d’une réunion de Chefs résistants à Sore ou mort accidentellement en service. La cause du décès pour Mémoire des Hommes est "Accident". La lecture des dossiers de résistant sera déterminante pour définir les causes exactes. Les deux victimes furent solennellement enterrées au cimetière de Sore le 26 juillet 1944.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué au grade de lieutenant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument commémoratif, à Sore (Landes).
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : Service historique de la Défense, AVCC, Caen, Cote AC 21 P 201602 (nc) et SHD, Vincennes, GR 16 P 278870 (nc) ; GR 19 P 40/4, p. 15.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.— État civil, acte de naissance n°211.