CHEVILLION Lucien, Pierre, dit Moulins

Lucien Chevillion était le fils d’Edmond Paul Chevillion, marchand de vins, et Henriette Sadoul, marchande de vins, domiciliés 6 rue de la Petite Truanderie à Paris (Ie arr.). Il épousa de Madeleine Marie-Marguerite Durand à Bourges (Cher) le 10 décembre 1942. Le couple domicilié 83 boulevard de Chanzy à Bourges eut deux filles, Françoise née le 14 novembre 1943 et Marie-Claire qui naquit après sa mort le 23 février 1945.Il travaillait comme employé de bureau, chef du personnel, au Service rural à Bourges depuis 1943.
Avant 1939, il avait été affecté à la 1ère compagnie du BA du GGGA, passé le 1er janvier 1941 au bataillon de l’Air 117, services généraux de l’administration centrale

En juin 1944, il était chef de section des maquis du Sancerrois-Nord dirigés par le commandant des FFI du Cher-Nord Arnaud de Vogüe alias Colomb, désigné par le Comité d’action militaire le COMAC en avril. Lucien Chevillion membre du maquis de Menetou-Salon (Cher), groupe Croix de Lorraine, participa avec le gendarme Pierre Valençon, au regroupement de maquis le 20 août 1944. Pierre Valençon, conducteur d’un véhicule de convoi, tomba dans une embuscade allemande à l’entrée du village de Sens-Beaujeu (Cher). Ils furent tués à la grenade avec deux autres maquisards, Daniel Girault et Gabriel Georges ; deux furent blessés et l’enfant Guy Agogué (8 ans) mourut de ses blessures le 3 septembre 1944.

Reconnu « Mort pour la France » statut militaire le 30 août 1952,, il a été homologué FFI au grade de sous-lieutenant, au sein du réseau Ceux de la Libération-Vengeance (CDLL), services validés du 1er mai 1944 au 20 août 1944, parution au JO du 27 juin 1946 rectifié le 13 novembre 1947.Il obtint le statut d’interné résistant DIR le 8 novembre 1965.
Il obtint la Médaille de la Résistance par décret du 16 juin 1945, publié dans le Journal officiel le 17 juin 1945.

Son nom figure sur la stèle commémorative de Sens-Beaujeu.