GEORGES Gabriel, Robert, alias Le Boeuf

Fils de Paul, Achille Georges et d’Anna Blanche Nesillard, Gabriel Georges, célibataire, était domicilié chez ses parents 17 Place Pereire à Paris dans le 17e arrondissement jusqu’au mois de mai 1944. Début juin, dans le cadre du débarquement et de la mobilisation générale, il rejoignit la Résistance dans le nord du Cher dirigée par le commandant des FFI du Cher-Nord Arnaud de Vogüe alias Colomb, désigné par le Comité d’action militaire le COMAC en avril.
Membre du maquis de Menetou-Salon (Cher), groupe Croix de Lorraine, Cher-Nord (groupe Hubert Arnaud), Gabriel Georges participa avec le gendarme Pierre Valençon, au regroupement de maquis le 20 août 1944. Valençon, conducteur d’un véhicule de convoi, tomba dans une embuscade allemande à l’entrée du village de Sens-Beaujeu (Cher). Ils furent tués avec deux autres maquisards, Lucien Chevillion et Daniel Girault, deux furent blessés et l’enfant Guy Agogué (8 ans) mourut de ses blessures le 3 septembre 1944.

Reconnu « Mort pour la France » statut militaire par l’ordonnance du 2 novembre 1945, il a été homologué FFI au sein du réseau Ceux de la Libération-Vengeance (CDLL), services validés du 6 juin 1944 au 20 août 1944.
Il obtint la Médaille de la Résistance par décret du 20 juillet 1977 publié au Journal officiel du 27 août 1977.
Son nom figure sur la stèle commémorative de Sens-Beaujeu.