Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 30 mars 1914 à Corneilla-la-Rivière (Pyrénées-Orientales), mort en action à Mimbaste (Landes) ; résistant de l’armée secrète (AS).
Jean Marie Marty pour lequel nous manquons d’informations entra dans la Résistance à l’armée secrète comme combattant de la colonne Soule (groupe Pierre).
Le 22 août 1944, l’armée allemande battait en retraite dans les Landes, sous la pression des Forces françaises de l’intérieur (FFI). Parmi elles, la Colonne Soule était venue de Tarbes (Hautes-Pyrénées) pour participer aux combats de la Libération. Au cours d’un accrochage au bord de la grande route qui relie Dax à Orthez, en traversant Mimbaste (Landes), trois soldats bigourdans tombèrent sous les balles allemandes : Lucien Couret, 19 ans, Antoine Ingles, 20 ans, et Jean-Marie Marty, 30 ans.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, soldat des Forces françaises de l’Intérieur.
Son nom figure sur le monument aux morts et sur une stèle commémorative, à Mimbaste (Landes) et sur le monument aux morts à Aureilhan (Hautes-Pyrénées).
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : Service historique de la Défense, AVCC, Caen, Cote AC 21 P 92549 (nc) et GR 16 P 400265 (nc).— Mémoire des Hommes.— Mémorial genweb.