Par Éric Panthou
Né le 11 juin 1914 à Paris (ex Seine), XVe arr., exécuté sommairement le 28 juin 1944 à Léobard (Lot) ; mécanicien dentiste ; résistant au sein des FFI.
Fils de Léon, Henri Édouard Angevin, employé, et de Marie Michon, née le 30 avril 1887 à Sainte-Cécile, (Saône-et-Loire), Louis Angevin se maria le 9 juillet 1942 à Seuilly (Indre-et-Loire) avec Madeleine Revol, née à Saint-Leu-la-Forêt le 5 octobre 1920. Il habitait Paris XVII° au moment de son mariage puis habita Chinon (Indre-et-Loire). Il était mécanicien dentiste.
Membre des FFI, sans doute en Dordogne, il fut pris en otage avec d’autres hommes par des soldats de la Wehrmacht aidés de miliciens. Les 14 otages furent emprisonnés et violentés à Cénac-et-Saint-Julien (Dordogne), puis exécutés sommairement par fusillade le 28 juin à Léobard (Lot) en bordure du ruisseau le Céou. L’un deux survécut et put témoigner.
Louis Angevin obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’intérieur (FFI) et interné résistant (DIR).
Son nom figure sur la stèle commémorative du 28 juin 1944 à Léobard et sur le Monument commémoratif 1939-1945 à Sarlat-la-Canéda (Dordogne).
Par Éric Panthou
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 8026, dossier militaire tué (nc). — SHD Vincennes, GR 16 P 13812, dossier FFI (nc). — AVCC, Caen, AC 21 P 698054, dossier interné résistant (nc). — Mémorialgenweb. — État civil Léobard et Paris (en ligne) et Seully.