FERRARIO Jean, Adolphe

Jean, Adolphe Ferrario était le fils de Marius, Florentin, Eugène Ferrario, naturaliste, et d’Élise, Pauline Mollie, son épouse.
À sa naissance, la famille habitait 5 rue Jussieu dans le 2e arrondissement de Lyon (Rhône, Métropole de Lyon).
Jean Ferrario était agent P2 au sein du réseau Kasanga. Il fut arrêté le 5 août 1944 (pour le motif d’appartenance à un mouvement de résistance), cours Gambetta à Lyon puis fut détenu à la prison Montluc (cellule 80).
Lors de son arrestation, il déclara travailler pour les équipes nationales (mouvement de la jeunesse de Vichy), être domicilié au 48 Grande rue de Saint-Clair à Caluire-et-Cuire (Rhône), domicile de ses parents, et être célibataire.
Il fut exécuté sommairement le 20 août 1944 au fort de Côte-Lorette à Saint-Genis-Laval (Rhône, Métropole de Lyon), avec environ 120 autres personnes, femmes et hommes, juifs et résistants.
L’acte de naissance porte en mention marginale : « décédé à Montluc - Lyon le 20 août 1944 ».
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, sous-lieutenant des Forces françaises combattantes à titre posthume, avec prise de rang au 1er juin 1944 (Arrêté du 7 février 1949, paru au JORF du 16 février 1949, p. 1725), et interné résistant.
Il obtint la médaille de la Résistance (décret du 28 avril 1959, JO du 14 mai 1959).
Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Caluire-et-Cuire ainsi que sur une plaque commémorative située au 1, Grande rue de Saint-Clair à Caluire-et-Cuire (Rhône). Il est également inscrit sur le Caveau des Martyrs à Saint-Genis-Laval.


Voir : Saint-Genis-Laval, fort de Côte-Lorette (20 août 1944)