CHARUEL Victor
Par Éric Panthou
Né le 15 mars 1897 à Bohal (Morbihan), mort le 16 juillet 1944 à Salviac (Lot) ; cheminot ; victime civile.
Fils de Pierre Charuel, né le 22 avril 1867 à Pleumadeuc (Morbihan), meunier, et Rose Lanoé, née le 20 novembre 1872 à Bohal (Morbihan), son épouse, épicière, Victor Charuel se maria avec Irma Cubaynes, née en 1899.
En 1944, il était chef de train à la SNCF. Il mourut le 16 juillet 1944 à Salviac (Lot) à l’occasion d’un sabotage de la Résistance entraînant le tamponnement d’un train blindé allemand avec un train chargé de citrons. Le chef de train allemand fut également tué à cette occasion.
Il est considéré par l’ANACR du Lot parmi les FFI fusillés ou morts au combat. Au service historique de la Défense, il est considéré comme victime civile.
Son nom figure sur la plaque commémorative SNCF 1939-1945 à Cahors.
Il n’a pas d’acte de décès à Salviac.
Par Éric Panthou
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 324535, dossier victime civile (nc). — Les chroniques du Musée de la résistance, tome 1, Musée de la Résistance, de la déportation et de la libération du Lot, 2004, 61 p. — Pierre Bertaux, Libération de Toulouse et de sa région : Haute-Garonne, Ariège, Gers, Hautes-Pyrénées, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn, Tarn-et-Garonne, Paris, Hachette, 1973, 270 p. —50éme anniversaire de la Libération du Lot, ANACR 46, 1995. — Mémorialgenweb. — Généanet.