FERRERO Elso [FERRERO-VARSINO Elso, dit]

Par Jacques Girault

Né le 30 décembre 1925 à La Voulte (Ardèche), mort le 5 août 2002 à Villard-de-Lans (Isère) ; instituteur ; militant syndicaliste ; militant laïque et mutualiste ; militant communiste dans la Drôme, conseiller municipal de Bourg-de-Péage.

Photographie d’identité.
Photographie d’identité.

Son père, maçon, originaire comme sa mère, d’Italie (Piémont), communiste, émigra en France pour fuir le fascisme. Leur naturalisation en 1930 fut annulée par les mesures de dénaturalisation prises par le gouvernement de Vichy. Quittant La Voulte, ils vinrent habiter Valence (Drôme) et Elso Ferrero fréquenta l’école primaire supérieure, prépara le brevet élémentaire. Puis, après une interruption où il fut employé pendant une année dans une entreprise du bâtiment, il reprit ses études, obtint le brevet supérieur et le baccalauréat. La nationalité française étant restituée, il devint instituteur remplaçant à partir du printemps 1945, dans plusieurs postes de la Drôme, il fut nommé à Bourg-de-Péage en octobre 1958 où il enseigna, en classe de perfectionnement, jusqu’à sa retraite en 1981.

Ferrero se maria en mars 1959 à Lens (Pas-de-Calais) avec une institutrice. Le couple eut deux filles.

Ferrero adhéra au Syndicat national des instituteurs et fut élu peu après au conseil syndical de la section départementale. Lors des journées des Jeunes du SNI à Limoges, les 5-6 avril 1950, il intervint, après le rapport de Denis Forestier, pour préconiser une action pour les auxiliaires et les intérimaires. Membre du bureau syndical de la section départementale au milieu des années 1950, avec le changement d’orientation aux élections départementales, il devint le secrétaire adjoint de la section en 1961, puis secrétaire général de la section de 1964 à 1973.

Dans les congrès nationaux du SNI, Ferrero intervint, ainsi le 5 juillet 1964, dans la discussion du rapport moral. Il souhaita « en finir avec les tendances » pour favoriser l’unité syndicale. Le 12 juillet 1965, il réclama une motion de synthèse. Pour l’élection du bureau national du SNI en décembre 1965, il figurait en vingtième position sur la liste " Pour un SNI toujours plus uni, toujours plus fort " conduite par Alfred Sorel*.

Ferrero adhéra au Parti communiste français en 1953 et devint membre du comité de la fédération communiste en 1956. Il le demeura jusqu’en 1963. Il fut candidat à plusieurs reprises aux élections municipales de Bourg-de-Péage sur des listes d’union de la gauche. Élu conseiller municipal en 1995, il milita dans les rangs du PCF jusqu’à son décès.

Jusqu’en 1960, il fut le secrétaire départemental du Mouvement de la Paix à la suite de Roger Pierre*.

Ferrero, élu au comité de la section de la Drôme de la Mutuelle générale de l’Éducation nationale en mai 1966, en devint le président de 1979 à 1988. Il fut secrétaire de la section de la Drôme de la Fédération générale des retraités de 1989 jusqu’à son décès.

Très attaché à la laïcité et à l’Éducation Populaire, il milita au sein des amicales laïques des différentes communes où il exerça et fut, à la retraite, Délégué départemental de l’Education nationale. Il participa à l’équipe qui créa à Romans (Drôme) l’Université populaire ACCES.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article24877, notice FERRERO Elso [FERRERO-VARSINO Elso, dit] par Jacques Girault, version mise en ligne le 7 mars 2009, dernière modification le 30 septembre 2013.

Par Jacques Girault

Photographie d'identité.
Photographie d’identité.

SOURCES : Arch. comité national du PCF. — Presse syndicale. — Renseignements fournis par Jean Sauvageon et par la veuve de l’intéressé.

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