AUBERGER Daniel

Par Guy Herbreteau

Né le 18 novembre 1953 à Catus (Lot) ; cheminot ; syndicaliste CGT, membre de la Commission exécutive de l’UD-CGT du Tarn (1985-1994), secrétaire adjoint du CER du secteur de Toulouse (1986-2000), membre de la Commission exécutive de l’Union syndicale CGT des retraités du Tarn (2008-2015).

Daniel Auberger

Le père de Daniel Auberger était ébéniste, sa mère était postière. Installée à Catus, petit village du Lot, la famille comptait trois enfants : Jacqueline née en 1947, Françoise née en 1949 et Daniel. Ceux-ci grandirent dans la localité et y effectuèrent leur scolarité. Daniel Auberger y obtint son Certificat d’études primaires avant d’entamer ses études secondaires au collège de Luzech (Lot) où il obtint le BEPC.

En 1971, installé en région parisienne, Daniel Auberger fut embauché à la SNCF. Ce faisant, même si cela ne joua en rien dans son embauche, il renoua avec la corporation à laquelle avait appartenu son grand-père paternel qui fut caissier en gare d’Orsay (Paris). Daniel Auberger débuta sa carrière de cheminot comme homme d’équipe à l’exploitation en gare de Paris-Nord. À ce poste, il fut notamment détaché à l’usine Citroën d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) pour prendre en charge les litiges au sujet des trains de marchandises. En 1974, de retour de son service militaire, la SNCF l’affecta à la gare de triage du Bourget (Seine-Saint-Denis) avec le statut d’attaché du groupe 7. Il y demeura jusqu’en 1980, année où il obtint sa mutation pour Albi (Tarn) où il effectua le reste de sa carrière jusqu’à son départ en retraite, en janvier 2005.

Syndiqué à la CGT en 1973, Daniel Auberger n’exerça aucun mandat lors de sa période de travail en région parisienne. Il eut néanmoins l’occasion, lorsqu’il fut détaché à l’Usine Citroën d’Aulnay-sous-Bois, de constater la répression qui touchait ses camarades cégétistes. Un jour, certains d’entre eux venus lui distribuer des timbres syndicaux, furent évacués manu militari par les militants de la CSL, « syndicat maison », au service de la direction de l’entreprise.

Après son retour à Albi (Tarn), proche des militants CGT, il s’investit davantage dans l’action syndicale. Il devint délégué du Comité mixte d’exploitation de son établissement de 1980 à 1982, puis secrétaire du Comité d’entreprise Albi/Capdenac entre 1983 et 1985. L’année suivante, il fut élu secrétaire adjoint et président de la commission économique du Comité d’entreprise régional de Toulouse (Haute-Garonne). Il conserva ce mandat jusqu’en 2000. Il fut élu délégué du personnel au sein de l’établissement de l’Exploitation de Toulouse ligne de 2000 à 2002. Ayant accédé à l’encadrement, Daniel Auberger fut également représentant du Secteur de Toulouse au Conseil National de la Fédération CGT des Cheminots, secrétaire du bureau régional de l’UFCM-CGT, membre du CA de l’UFCM-CGT de la Fédération et du secrétariat de secteur.

En parallèle de ses responsabilités dans l’action syndicale cheminote, il s’engagea aussi dans l’activité interprofessionnelle. De 1985 à 1994, il fut membre de la Commission exécutive de l’Union locale CGT d’Albi, de la Commission exécutive de l’Union départementale CGT du Tarn puis, de 2008 à 2015, de l’USR du Tarn. Au titre de ses mandats syndicaux, il participa à des formations de niveau moyen ainsi qu’à des stages spécialisés en économie.

Non engagé politiquement, Daniel Auberger adhéra au Parti de Gauche nouvellement créée en 2009, parti qu’il quitta un an plus tard. De manière générale, il demeura toujours proche des orientations du Parti communiste français. Dans les différentes responsabilités qu’il assuma, le sérieux de son analyse et ses raisonnements en référence aux conceptions de la CGT, on fait de lui un militant écouté à l’influence reconnue par tous. Pour sa part, il fut très influencé par Bernard Delmas, militant prématurément disparu qui a été secrétaire du syndicat d’Albi (Tarn), mais aussi par Jean Duchêne, Michel Feller et Joël Seguin, secrétaires successifs du Secteur des cheminots CGT de Toulouse (Haute-Garonne).

Engagé dans différentes associations, Daniel Auberger milita notamment dans le Collectif pour le contournement autoroutier d’Albi (Tarn). Il fut également membre du bureau d’Albi cheminot Sport et responsable de la Section course à pieds. Avec Serge Brun, il assuma la responsabilité de correspondant de l’IHS CGT de la fédération des Cheminots.

Par ailleurs, donneur vivant d’un rein à son cousin, il milita au sein de l’ADOT (Association pour le Don d’Organes et de Tissus) et se rendit régulièrement dans les établissements scolaires pour témoigner de son expérience.

Marié le 5 juillet 1975 à Jacqueline Roques, auxiliaire puéricultrice, ils eurent deux filles. Sandra née en 1978, proviseure, et Laure née en 1981, cadre dans le secteur de la santé.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article248902, notice AUBERGER Daniel par Guy Herbreteau, version mise en ligne le 27 septembre 2022, dernière modification le 3 décembre 2022.

Par Guy Herbreteau

Daniel Auberger

SOURCE : Renseignements fournis par l’intéressé, 2022.

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