BENAZET Jacques, Jean, Guy

Le père de Jacques Benazet était salarié de l’usine AZF de Toulouse (Haute-Garonne), sa mère, Andrée Fondeville, était femme au foyer. La famille comptait trois garçons dont Jacques était l’aîné.

Titulaire du Certificat d’études primaires et ayant suivi des études secondaires, Jacques Benazet effectua son service national au 3e régiment du Génie à Charleville-Mézières (Ardennes) de décembre 1972 à novembre 1973. Il termina son service militaire avec le grade de 1ère classe.

Le 28 février 1973, Jacques Benazet entra à la SNCF en qualité d’agent de manœuvre auxiliaire à l’établissement de Toulouse-Centre. En débutant une carrière cheminote, il renouait avec la corporation à laquelle avait appartenu son grand-père paternel, Louis Benazet, qui fut agent d’exploitation en gare de Bédarieux (Hérault), puis manutentionnaire « au quai F » en gare de Toulouse (Haute-Garonne). Titularisé au niveau 1 en 1974, Jacques demeura toute sa vie professionnelle au service de la Manœuvre. Au gré des restructurations, il termina sa carrière à l’Escale de Toulouse-Matabiau comme Coordinateur de Manœuvre (ex-chef de Manœuvre), avec la qualification C. Le 29 avril 2007, il fit valoir ses droits à la retraite.

En 1976, Jacques Benazet adhéra à la CGT sur la sollicitation de José Campos, à l’époque chef de Manœuvre et militant cégétiste. La même année, il suivit le stage de formation syndicale « journée d’accueil » puis le « stage de niveau 1 », en 1980. Très vite, il s’investit dans l’activité syndicale. D’abord, en tant que membre de la direction de la section technique Exploitation, où il mena une activité permanente. Ensuite, en tant qu’élu de la Commission exécutive du syndicat CGT de Toulouse de 1993 à 1997. Il conserva un souvenir marquant de la démarche démocratique et du fonctionnement de cet organe dirigeant, notamment au cours de la grève de 1995. En parallèle de ses responsabilités dans l’organisation, Jacques Benazet exerça aussi des mandats représentatifs dans l’entreprise. Disposant d’une audience certaine auprès des cheminots de son entourage et auprès des militants et syndiqués de la CGT, il fut sollicité pour intégrer les listes lors des élections professionnelles. De 1982 à 2002, il fut élu délégué du personnel puis, de 2002 à 2006, membre du CHSCT de son établissement. Adhérent de l’ONCF depuis 1990, il fut également membre du bureau du Groupe ONCF de Toulouse (Haute-Garonne).

Après son départ en retraite, très attaché à la CGT, il poursuivit inlassablement son engagement syndical. Il fut notamment membre du bureau de la section des cheminots retraités de Toulouse (Haute-Garonne). Très assidu dans l’activité de la section, il assura les permanences du jeudi après-midi, permanences qui permettaient de recueillir les cotisations des camarades n’ayant pas souscrit au prélèvement automatique. À compter de 2007, avec son camarade Thadée Pachut, il siégea comme représentant des retraités au Comité Régional ONCF de la région Midi-Pyrénées.

Sportif, il joua pendant quatre ans dans l’équipe de Volley-ball de l’Hôpital Rangueil de Toulouse (Haute-Garonne), avant de rejoindre le club FSGT d’Escalquens (Haute-Garonne) où il joua pendant 19 ans dans une équipe mixte. Depuis 1976, passionné de football, il fut adhérent du fan club du Toulouse Football Club, ex-Union Sportive de Toulouse.