HILLERET Claude, Alexandre

Claude Hilleret était le fils de René Hilleret, inspecteur d’Académie et d’Evelyn Guthrie Easson Mackie, son épouse, née à Abernethy (Écosse).
Il fut élève du lycée Montesquieu au Mans.
René et Evelyn Hilleret furent des résistants de la première heure et quatre des cinq enfants furent résistants, le dernier des cinq frères étant né en 1932.
Claude Hilleret entra dans la clandestinité au printemps 1944 au maquis de la Charnie, situé aux confins de la Sarthe et de la Mayenne, comme officier des groupes mobiles franco-anglais (GMFA) de la Sarthe et du réseau Albin Buckmaster.
Il participait à la récupération d’armes parachutées par la RAF. Le 20 juin 1944, à la suite d’une dénonciation, le maquis fut attaqué par les Allemands conduits par des miliciens. C’est en protégeant la retraite de ses camarades que le lieutenant Hilleret trouva la mort, en même temps qu’un officier britannique, le lieutenant Francisque-Eugène Bec à Chemiré-en-Charnie (Sarthe).
Une stèle fut érigée à l’endroit où les deux hommes trouvèrent la mort ainsi qu’un troisième maquisard inconnu.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué officier des Forces françaises combattantes (FFC) et des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Il reçut à titre posthume la Médaille de la Résistance par décret du 24 avril 1946 et publication au JO le 17 mai 1946, et la Croix de guerre avec palme.
Il fut élevé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur.

Son nom figure sur le monument aux morts où il a été ajouté en septembre 2014 et la stèle commémorative, à Chemiré-en-Charnie ainsi que sur le monument commémoratif du lycée Montesquieu, au Mans (Sarthe).
Une rue du Mans porte son nom.