Par Guy Herbreteau
Né le 19 août 1955 à Tauriac-de-Naucelle (Aveyron) ; cheminot ; syndicaliste CGT, membre du syndicat CGT des cheminots du SES de Toulouse et du comité technique SES du secteur CGT de Midi-Pyrénées.
Les parents de Jacques Fabre, René Fabre et Marguerite Panis, étaient agriculteurs dans la commune de Tauriac-de-Naucelle (Aveyron). La famille avait deux fils dont Jacques était l’aîné.
Au terme de ses années de collège à Naucelle (Aveyron), Jacques Fabre intégra le centre d’apprentissage du Services électriques et signalisation de la SNCF, sis rue de Launaguet à Toulouse (Haute-Garonne). En 1974, il y obtint un CAP de monteur en signalisation. La même année, il fut embauché par la SNCF en qualité de surveillant du service électrique. Affecté à Bordeaux (Gironde), il travailla avec l’équipe régionale chargée des travaux de maintenance du SES. Après l’intermède du service national, réalisé de février 1976 à 1977, au 74ème régiment d’artillerie de Belfort (Territoire-de-Belfort), il fut muté à Toulouse en 1979. L’année suivante, il intégra le parcours SEG de Toulouse poste 4. Il travailla sur ces lignes jusqu’à la fin de sa carrière qui s’acheva, en 2010, au grade de Chef surveillant principal.
L’influence de la CGT cheminot au SES de Bordeaux (Girond) était importante, ce fut donc tout naturellement qu’au contact des militants de son équipe, Jacques adhéra au syndicat en 1978. Muté à Toulouse (Haute-Garonne) l’année suivante, il poursuivit son engagement à la section syndicale SES locale. Outre son activité dans sa section technique toulousaine, il milita au Comité technique SES du secteur Midi-Pyrénées. D’humeur égale quelque soit la situation, Jacques brilla par son sérieux, son attention et sa grande efficacité. Connaissant parfaitement les métiers du SES, il participa activement à l’élaboration du cahier revendicatif et aux mobilisations de ses collègues. C’est tout naturellement que sur proposition des militants, le syndicat le présenta sur les listes de délégué du personnel CGT. Aussi, de 1981 à 1986, il fut élu délégué catégoriel. Devenu agent de maîtrise, il fut élu délégué de la commission de qualification D (instance où sont discutées les notations) pour la période allant de 1996 à 2009. Au gré de ses mandats, il défendit avec acharnement le déroulement de carrière des cheminots de l’Equipement. Une fois venu le temps de la retraite, Jacques poursuivit son engagement syndical à la section CGT des cheminots retraités de Toulouse (Haute-Garonne).
Marié avec Marie-Claude Couvenhes, informaticienne au ministère de l’Education nationale, ils eurent deux enfants : un fils, Olivier, né en 1985 et une fille, Lucie, née en 1989.
Par Guy Herbreteau
SOURCE : Renseignements fournis par l’intéressé, mars 2022.