MARIN Auguste, dit Gustou

Enfant de l’Assistance Publique des Bouches-du-Rhône, Auguste Marin habitait en 1906, chez les Cartoux où il était domestique, quartier de la Tour à Saint-Maurice-d’Ardèche (Ardèche).
Il fut incorporé le 28 novembre 1913 au 8e Régiment d’infanterie coloniale.
Blessé, il fut fait prisonnier le 28 décembre 1914 à Massiges (Marne).
Interné en Allemagne, il fut rapatrié le 28 décembre 1918 et rendu à la vie civile le 3 septembre 1919. Il revint à Saint-Maurice-d’Ardèche.
Il épousa Aimée, Marie, Louise Cartoux, le 21 avril 1919 à Saint-Maurice-d’Ardèche. Le couple eut sept enfants.
En 1936, la famille habitait quartier de la Tour à Saint-Maurice-d’Ardèche (Ardèche) et Auguste Marin déclarait être cultivateur.
Il était président du syndicat communal agricole.
Son épouse mourut le 19 février 1942.
Le soir du 24 août 1944, après le passage d’une colonne allemande sur le territoire de la commune, Auguste Marin décida d’aller rendre visite à son beau-frère qui habitait Vogüé (Ardèche), commune voisine de Saint-Maurice-d’Ardèche.
Comme il n’était pas revenu, sa fille Nancy essaya de le chercher mais dut faire demi-tour sous le feu des tirs allemands.
Le 26 août 1944, le corps d’Auguste Marin fut découvert, atteint de plusieurs balles à la tête, manifestement victime de soldats allemands.
Il fut enterré au cimetière de Saint-Maurice-d’Ardèche.
Il obtint la mention « Mort pour la France » par décision n° 108746 EC/F du 9 Mars 1948, du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de la Guerre.
Il semble que son nom ne figure sur aucun monument ou plaque.