Par Maurice Moissonnier
Né le 21 octobre 1908 à Lyon (Rhône) ; ouvrier chimiste ; syndicaliste CGTU et militant communiste du Rhône ; déporté.
Ouvrier chimiste, Éloi Gaillard, qui militait à la CGTU, adhéra au Parti communiste à la suite des journées de février 1934. De 1936 à 1939, il fut secrétaire de la section de Saint-Fons (Rhône) du PC. En 1937, il fut envoyé à l’École centrale du parti à Bezons et fut délégué en 1938 au congrès d’Arles.
Au lendemain de la guerre, dès sa démobilisation, il contribua à la réorganisation clandestine du Parti communiste en 1940-1941 à Saint-Fons, puis en 1942-1943 en Savoie. Il connut deux arrestations préventives en 1941 et 1942 avant de passer dans la clandestiné comme responsable FTP en Maurienne. Le 17 novembre 1943, il fut arrêté par le SD allemand à Aiguebelette et, en janvier 1944, fut déporté à Buchenwald puis transféré en février à Dora où il devint responsable politique français. Pendant l’évacuation du camp, en 1945, il parvint à s’évader.
Dès son retour en 1945, il reprit sa place au bureau de section du PC à Saint-Fons et la conserva jusqu’en 1949. Dans le même temps, il assurait le secrétariat de la section CGT de l’usine Saint-Gobain (1945-1948). De 1946 à 1959 il remplit en outre les fonctions de secrétaire général du comité d’entreprise de l’usine.
Par Maurice Moissonnier
SOURCES : Réponses à un questionnaire biographique. — RGASPI, 495 270 3860, dossier du Komintern à son nom, pas encore consulté.