LECLERC Philippe

Par Daniel Auberger

Né le 12 mai 1954 à Saumur (Maine-et-Loire) ; cheminot ; syndicaliste CGT, secrétaire général du syndicat CGT des cheminots de Paris Ouest Rive Droite (1990-1996) ; militant communiste.

Portrait de Philippe Leclerc
Portrait de Philippe Leclerc

Le père de Philippe Leclerc, Raymond, était maçon, sa mère, Micheline Chamard, était ouvrière. La famille avait deux garçons dont Philippe était le cadet. Après sa scolarité primaire, Philippe entama des études de comptabilité au lycée d’enseignement professionnel de Saumur (Maine-et-Loire). En 1972, il y obtint un brevet de comptable.

À sa sortie du lycée, pendant quatre ans, Philippe Leclerc exerça comme comptable dans diverses entreprises. En 1976, installé en région parisienne, il entra à la SNCF. Il fut affecté en gare de Paris Saint-Lazare au service des réservations de la Compagnie Internationale des Wagons-Lits (CIWL). L’année suivante, il intégra un poste aux guichets des Grandes lignes où il resta jusqu’en 1983. De 1986 à 2003, il rejoignit la réserve commerciale puis, de 2003 jusqu’à 2007, le service des Jeunes voyageurs. Il prit sa retraite en décembre 2007.

En 1978, Philippe Leclerc adhéra à la CGT. Très vite, il s’investit dans l’action syndicale. En 1979, il fut élu à la commission exécutive du syndicat de Paris Ouest Rive Droite, syndicat dont il devint le secrétaire général de 1990 à 1996. Au sein de l’organisation, il participa également au section technique Exploitation au niveau de son syndicat (1982-1986) et de la fédération CGT des cheminots (1989-1999). Dans l’entreprise, il fut élu délégué du personnel de 1982 à 1992, et membre du CHSCT de 1988 à 2006. Engagé dans l’action revendicative de sa corporation, il s’investit également dans l’activité interprofessionnelle. De 1988 à 2005, il fut membre de l’Union locale CGT du 8e arrondissement de Paris où il se consacra notamment à l’animation des formations syndicales. Au gré de ses prises de responsabilités, il suivit lui-même de nombreux stages de formation : base (1979), moyen (1981), propagande (1984) et secrétaire général (1990). Arrivé à l’âge de la retraite, il se retira dans l’Ariège. Il continua à militer à la section CGT des cheminots retraités du département où il fit profiter ses camarades de son expérience militante avec un accent parisien détonant qu’il n’abandonna jamais.

En parallèle de son engagement syndical, Philippe Leclerc fut également militant du Parti communiste français à partir de 1980. De plus, après son installation en Ariège, il s’investit dans une association de préservation du patrimoine occitan. À partir de 2015, il joua également un rôle prépondérant dans la mise en place de l’Institut d’histoire sociale CGT de l’Ariège dont il devint le secrétaire général. Très intéressée par l’histoire sociale, il fit partie, depuis 2017, du collectif régional de l’IHS-CGT des cheminots de Toulouse (Haute-Garonne) et, depuis 2019, du bureau de l’IHS régional.

Divorcé, Philippe était le père d’une fille, Julia, née le 9 mai 1983.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article249246, notice LECLERC Philippe par Daniel Auberger, version mise en ligne le 27 septembre 2022, dernière modification le 27 septembre 2022.

Par Daniel Auberger

Portrait de Philippe Leclerc
Portrait de Philippe Leclerc

SOURCE : Renseignements fournis par l’intéressé, mai 2022.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable