MIRANDA Joaquin, Robert

Par Guy Herbreteau

Né le 29 avril 1943 à Toulouse (Haute-Garonne) ; cheminot ; syndicaliste CGT, membre de la section technique du Sernam du secteur de Toulouse, délégué de la CGT aux Fonds d’action sociale (1979-1996) ; militant communiste.

Portrait de Joaquin Miranda
Portrait de Joaquin Miranda

Les parents de Joaquin Miranda étaient originaires d’Afrique du Nord. Son père Diégo Miranda naquit à Mostaganem (Algérie) et sa mère, Jeanne Pérez, à Relizane (Algérie). Les deux villes appartenaient au département d’Oran (Algérie). Maçon de profession, son père arriva en France en 1936, il s’installa à Toulouse (Haute-Garonne) où il exerça pendant un certain temps le métier de maçon avant de devenir salarié d’une cartoucherie. Sa mère était femme au foyer. La famille comptait six enfants, trois filles et trois fils, dont Joaquin était le quatrième.

Joaquin Miranda effectua sa scolarité primaire à l’école Saint-Nicolas de la Grave à Toulouse (Haute-Garonne) puis entra en apprentissage dans l’entreprise de peinture Sanègre où il obtint son CAP de peintre en bâtiment. Il travailla comme peintre dans plusieurs entreprises de la région jusqu’en 1968. Entre temps, de novembre 1962 à octobre 1963, il effectua son service militaire au régiment du génie de Satory (Yvelines) et au 4ème régiment alpin de Grenoble (Isère).

Le 02 mai 1968, Joaquin Miranda entra à la SNCF en qualité d’homme d’équipe à l’Exploitation en gare de Cannes (Alpes-Maritimes). En 1969, il fut nommé chef d’équipe manutention toujours en gare de Cannes. En 1976, il fut muté à Toulouse Matabiau (Haute-Garonne) en qualité d’agent de manutention, puis intégra la gare de Toulouse Raynal et le Service national des messageries (Sernam), entité de la SNCF en charge de gérer le transport des colis et bagages. À ce poste, il fut chargé du suivi des entreprises de manutention qui opéraient sur le site du Sernam. Il y demeura jusqu’à son départ en retraite anticipée en 1996.

Dès son embauche à la SNCF, en mai 1968 à Cannes (Alpes-Maritimes), Joaquin Miranda adhéra à la CGT. Il milita immédiatement à la section technique Exploitation de son syndicat. Après son retour à Toulouse (Haute-Garonne), il intégra la section technique spécifique au Sernam qui travaillait en lien étroit avec celle de l’Exploitation. Il participa également au comité de secteur du Sernam intégré au secteur de Toulouse. De 1979 à 1996, il élu délégué CGT aux affaires sociales (CLAS) et représenta la CGT au Fond d’action sociale. En parallèle de son activité syndicale cheminote, Joaquin s’engagea dans l’action interprofessionnelle notamment à l’Union locale CGT de Muret (Haute-Garonne) et au sein des Unions départementales CGT des Alpes-Maritimes puis de la Haute-Garonne dont il fut membre des instances dirigeantes. Par ailleurs, il s’impliqua dans l’action menée par les secteurs Jeunesse et Immigration de la confédération. Tout au long de sa vie militante, il suivit divers stages de formation syndicale : celui de base, de niveau moyen et celui spécialisé sur les questions d’Immigration, en octobre 1991. Il fut également formateur puisqu’il codirigea un stage spécifique sur les questions internationales organisé par la Fédération CGT des cheminots. Arrivé le temps de la retraite, il milita à la section CGT des retraités de Muret (Haute-Garonne) puis à celle des retraités CGT de Toulouse (Haute-Garonne).

En parallèle de son engagement syndical, Joaquin Miranda milita au Parti communiste français à compter de 1970. Il fut responsable de la diffusion de la presse pour sa section. De 1990 à 2001, élu conseiller municipal de la commune de Fonsorbes (Haute-Garonne), il siégea dans l’opposition.

En juin 1999, il adhéra à l’association Loisir Solidarité Retraite de Muret (Haute-Garonne), association dont il devint président de 1999 à 2010. Il fut également adhérent de l’Institut d’Histoire Sociale CGT des cheminots et de l’Institut Régionale d’Histoire Sociale CGT de Midi-Pyrénées.

Marié à Rolande Aoura, employée de commerce, déléguée du personnel CGT et élue du Comité d’établissement de Monoprix, il était père de deux filles : Véronique née en 1965 et Joëlle née en 1970.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article249271, notice MIRANDA Joaquin, Robert par Guy Herbreteau, version mise en ligne le 27 septembre 2022, dernière modification le 27 septembre 2022.

Par Guy Herbreteau

Portrait de Joaquin Miranda
Portrait de Joaquin Miranda

SOURCE : Renseignements fournis par l’intéressé, mai 2022.

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