NAUZERET Gabriel, André, Robert

Gabriel Nauzeret vit le jour 20 rue Charron à Aubervilliers, au domicile de ses parents. Son père, Oswald, Joseph Nauzaret était un domestique âgé de 28 ans, et sa mère, Lucie, Octavie, Maës une domestique âgée de 33 ans. Il fut ajourné une première fois le 23 juin 1920 par le conseil de révision et une seconde fois le 16 février 1921 pour « insuffisance de développement ». Il fut malgré tout versé dans le service auxiliaire le 14 mars 1922 et affecté au 19e escadron du Train auto. Sa fiche de registre-matricule le décrit de la manière suivante : « cheveux blonds, yeux bleus, front ordinaire, nez rectiligne, visage ovale, taille 1m58. » Il résida successivement boulevard de la République à La Garenne-Colombes (Seine, Hauts-de-Seine) en 1926, puis quai de Courbevoie à Courbevoie (Seine, Hauts-de-Seine) en 1929.

Dans les années trente, Gabriel Nauzeret se rendit à Kraljevo (Yougoslavie) aux établissements Breguet et à l’arsenal de la ville.

Il fut secrétaire de la section syndicale CGT des établissements Bloch à Courbevoie (Seine, Hauts-de-Seine). Durant le Front populaire, il résidait 40 avenue de la Marne à Asnières (Seine, Hauts-de-Seine).

Pendant l’illégalité, il assura la tâche de responsable du syndicat et des comités populaires dans l’Allier.

À la Libération, il retrouva son mandat de secrétaire de la section syndicale de la Société nationale des constructions aéronautiques du sud-ouest (SNCASO) de Courbevoie.

Il fut candidat aux élections prud’homales de janvier 1946, au conseil de prud’hommes de la Seine, 5e catégorie dans la section Métaux.

Il avait épousé Marie, Madeleine, Jenny Lenglet le 11 octobre 1919 à Clichy (Seine, Hauts-de-Seine).