BARBIER Auguste, Marcel, Joseph

Fils d’Auguste Barbier, ouvrier poudrier, et d’Emmeline Richard, troisième d’une fratrie de huit enfants, Auguste Barbier était apprenti à l’entreprise Saunier à Athée (Côte-d’Or) avant d’être embauché comme ajusteur à la poudrerie Nationale de Vonges (Côte-d’Or). Mobilisé le 27 novembre 1939, il fut fait prisonnier lors de la bataille de France par l’armée allemande le 25 juin 1940 et interné au Stalag II-D près de Stargard (Poméranie, Nord-Ouest de la Pologne). Mis en congé de captivité le 30 novembre 1941, il se retira chez ses parents à Lamarche-sur-Saône (Côte-d’Or).
Engagé à la CGT après la guerre, il fut élu secrétaire général du syndicat unique CGT des travailleurs de la Société nationale des poudreries et explosifs (S.N.P.E.) de Vonges en 1955, succédant à Georges Bergeret qui devint secrétaire adjoint. Le syndicat compta 150 adhérents au terme de son mandat de secrétaire en 1971. Auguste Barbier était délégué à la sécurité au Comité d’hygiène et de sécurité de son établissement et secrétaire adjoint de l’Union Locale de Pontailler-sur-Saône (Côte-d’Or) pendant plusieurs années. Cette U.L. regroupait les syndicats CGT des entreprises et établissements des communes de Pontailler-sur-Saône, Vonges et Lamarche-sur-Saône. Il était membre de la commission administrative de l’Union Départementale élu au 40e congrès d’octobre 1965. Il représenta son syndicat au collectif du Cartel des services publics et des entreprises nationalisées mise en place par l’UD en 1965.
Admis à la retraite en 1971, il poursuivit ses engagements dans la section des retraités de la Poudrerie et à l’Union Locale.
Militant du PCF, il fut membre du comité de section de Pontailler-sur-Saône pendant plusieurs années. Il se maria le 25 juillet 1942 à Lamarche-sur-Saône avec Georgette Louise Chagnet avec laquelle il eut cinq enfants. Il était domicilié à Lamarche-sur-Saône lors de son décès.