Né vers 1801 à Maringues (Puy-de-Dôme), mort vers 1852 à Cayenne (Guyane) ; journaliste à Marseille (Bouches-du-Rhône).
Antoine Agenon apparut en même temps que Collier, Eugène Couturat et Dubosc dans un comité directeur qui essaya de prendre le pouvoir le 26 février 1848 à Marseille (Bouches-du-Rhône). Il fit partie du Comité central républicain qui le présenta en avril aux élections à la Constituante, où il échoua. Il appartint au Cercle de la rue de Paradis avec Amat et Dubosc. Il fut condamné à la déportation à Cayenne par la Commission mixte des Bouches-du-Rhône en 1852. Il mourut à Cayenne sans doute peu après son arrivée. Voir Henri Amat*, Philippe Collier*, Couturat Eugène*, Pierre Dubosc*, Michel Gabriel*, Rousseau*.
Il se confond vraisemblablement avec Antoine Agenon, négociant à Marseille, 7 rue Marengo, qui souscrivit en 1844 pour la tombe de Flora Tristan.
SOURCES : Arch. Dép. Bouches-du-Rhône, M 6/103. — Éléanore Blanc, Biographie de Flora Tristan, p. 61. — Notes de J. Grandjonc.