CHAZAL Antoine, Pierre, Louis

Antoine, Pierre, Louis Chazal était le fils d’Antoine, Louis Chazal, employé de commerce, et de Marie, Valentine Varaille, son épouse.
À sa naissance, la famille était domiciliée à Montélimar (Drôme).
Il épousa Maria, Alice, Roué le 2 juin 1939 à la mairie du deuxième arrondissement de Lyon (Rhône, Métropole de Lyon). Il habitait alors 31 rue Bichat à Lyon 2e arr. et exerçait la profession de chauffeur.
En 1944, il résidait à Mâcon (Saône-et-Loire) et était employé à la régie des transports de Saône-et-Loire.
Il s’engagea dans la Résistance et devint chef d’un groupe de jeunes du Mouvement "Combat".
Il fut arrêté à Mâcon le 12 août 1944.
Le 22 août 1944, dans la matinée, Antoine Chazal, Jacques Farinetti, Marcel Humbert, Marcel Gidon, Jean Brize et Paul Roy arrêtés à Mâcon, ainsi qu’Émile Delettre dont on ignore où et quand il fut arrêté, furent transférés à Lyon (Rhône, Métropole de Lyon)). Vers midi, ils furent incarcérés dans les caves du siège de la Gestapo, 33 place Bellecour (IIe arr.). Tous ces hommes subirent des interrogatoires, selon les cas, à Mâcon ou à Lyon. Le 23 août, vers midi, ils furent rejoints dans les caves de la Gestapo par un détenu de la prison de Montluc, Jean Chassagnette.
Vers 17 heures, les huit hommes furent rassemblés dans le hall du bâtiment avec quatre prisonniers juifs. On les fit mettre en rang deux par deux et on leur ordonna de lever le bras s’ils étaient Juifs ou « terroristes ».
Les hommes furent conduits dans la cave du bâtiment où ils furent abattus quand ils franchissaient la porte. Trois furent épargnés : Jean Brize, Paul Roy et Jean Chassagnette, peut-être parce qu’ils n’avaient pas levé le bras.
Les survivants purent témoigner des conditions des exécutions mais on ne sait pas ce qu’il advint des corps.
Pierre Chazal obtint la mention « Mort pour la France ».
Il existe un dossier à son nom au service historique de la Défense à Vincennes, manifestement incomplet et sans homologation.
Son nom figure sur le monument aux morts de Montélimar avec l’initiale A.