Né vers 1822 à Saint-Étienne (Loire). Maître armurier à la Manufacture impériale d’armes de cette ville, il faisait partie de la société secrète républicaine et socialiste des Vengeurs ou Pères de famille qui fut découverte par les autorités en 1856 dans la région de Lyon et de Saint-Étienne. Akermann fut arrêté le 5 mai 1856. Envoyé en correctionnelle pour délit d’affiliation à société secrète et détention de poudre de guerre, il fut condamné à dix mois de prison le 9 août 1856.
Furent impliqués avec lui pour appartenance à la société secrète dite des Pères de Famille : Agnès F.*, Beaufils H.*, Bernard L.*, Berthéas J.*, Berton R.*, Blanc-Subé*, Brigaud B.*, Brondelle A.*, Bruas L.*, Brunel A.*, Champin H.*, Chassagnol D.*, Cordier A.*, Damond J.*, Delord D.*, Deville J.*, Duport J.*, Durieux E.*, Fayard J.*, Ferraton L.*, Feyler C.*, Flachon E.*, Frécon J.-C.*, Garassa J.*, Gisclon Joseph*, Gisclon Jules*, Gonon-Saint-Fresne*, Gourand F.*, Jérubes H.*, Liogier ou Liogin Cl.*, Liotard F.*, Mairet Ph.*, Meunier J.-B.*, Molle J.-J.*, Mothe J.*, Pange ou Pauze J.*, Petit Cl.*, Pigeron*, Pourrat J.-F.*, Puymartin D.*, Rochette F.*, Rosset F.*, Rousset A.*, Samier L.*, Solaux E.*, Thomas H.*, Thomas J.*, Tiblier P.*, Tournebise J.*, Vaillant J.-B.*, Varinier Cl.*, Veyre L.*, Voir aussi Baillaud S.* (de l’Allier), Bougot Félix* et Ramade Isidore* (pour la Marianne parisienne).
SOURCE : Arch. Nat., BB 30/417, P. 1371.