DEGRÉGNY Serge, Paul

Serge Degrégny était le fils de Marcel, Louis Degrégny, boulanger, et de Bernadette Molveau, son épouse.
Son père mourut alors qu’il n’avait que quatre ans.
Selon le musée départemental de la Résistance de Lorris, il exerçait la profession de pâtissier.
Il entra dans la Résistance au maquis de Lorris (réseau Etienne-Le Blanc Buckmaster), commandé par Marc O’Neill et installé dans la forêt d’Orléans, où ses services furent homologués à compter du 23 juillet 1944.
Le 14 août 1944 au matin, le régiment de sécurité 1010 sous les ordres de la Sipo-SD d’Orléans (Loiret) encercla le carrefour d’Orléans où était sensé se trouver le maquis mais il n’y avait à cet endroit qu’une poignée d’hommes en liaison avec l’état-major du maquis. Capturés, ils ne trahirent pas leurs camarades et furent exécutés. Vers 13h30, les Allemands passèrent à l’attaque du maquis. Le combat dura jusqu’à 21 heures. Serge Degrégny fut fait prisonnier et fusillé par les Allemands au carrefour d’Orléans, à Lorris.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR) et fut homologué soldat des Forces françaises combattantes (FFC) et des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur la stèle commémorative 1939-1945, la plaque commémorative des FFI du Loiret et les cénotaphes du maquis de Lorris au carrefour de la Résistance, à Lorris (Loiret) et sur le monument aux morts, à Ozouer-sur-Loire (Loiret).