ARNAL Sully, Alexis

Sully, Alexis Arnal était le fils de Calixte, Alexis Arnal et de Talita, Rami Pellet, son épouse.
Il était garçon coiffeur à Vernoux, aujourd’hui Vernoux-en-Vivarais (Ardèche) où il habitait depuis plusieurs années. Avec son épouse Charlotte, il était domicilié rue de la Tourette. Le couple n’avait pas d’enfant.
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit les rangs de l’état major de l’Armée secrète de l’Ardèche. Ses services sont homologués à partir du 1er juillet 1943.
Dans son rapport du 14 octobre 1944, le commandant de la brigade de Gendarmerie de Vernoux indique que Sully Arnal :«  ... travaillait depuis de longues dates pour le camouflage des jeunes désignés à la déportation en Allemagne  ».
Le 16 décembre 1943, vers midi trente, des agents de la police allemande venus de Valence (Drôme) arrêtèrent Sully Arnal dans le salon de coiffure où il travaillait au motif de trafic d’armes. Ils se rendirent ensuite à son domicile, qu’ils fouillèrent sans rien trouver.
Les policiers firent monter Sully Arnal dans leur véhicule pour, dirent-ils, l’amener à leur commandant à Valence.
Son corps fut retrouvé quelques heures plus tard sur le bord de la route départementale 533 au lieu-dit "Le Pin" à Saint-Péray (Ardèche) par les gendarmes informés par les policiers allemands qui prétendirent l’avoir abattu lors d’une tentative d’évasion.
Il fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur.
Il est enterré au cimetière de Vernoux-en-Vivarais.
Son nom figure sur le monument aux morts de Vernoux-en-Vivarais, sur une stèle érigée sur le lieu de son exécution, à Saint-Péray et sur la stèle de la bataille de La Madeleine, à Tornac (Gard).