BONVALOT Antoine, François

Après des études de droit et de médecine, Bonvalot entra dans l’enseignement et fut professeur de littérature à Laval, Angers et pour finir au lycée Charlemagne à Paris. Il collabora à la Démocratie salinoise, journal « démagogue » selon le préfet du Jura, de son neveu le député Victor Richardet*.
Le 21 décembre 1849 le préfet suggérait au ministre de l’Instruction publique et des cultes de sévir d’une manière ou d’une autre contre Bonvalot, en particulier de lui faire quitter le logement qu’il aurait occupé dans les dépendances du lycée Charlemagne.
Le ministre répondit que Bonvalot n’appartenait plus à l’université, qu’il était propriétaire d’une pension de retraite intangible.
Ministre et proviseur avaient-ils laissé Bonvalot ignorer les menaces qui planaient sur lui ? Toujours est-il que le poète et critique littéraire Étienne Eggis choisira dans les Odes de Bonvalot parues en 1850 le vers :
« Sur la mer des soleils plane comme l’ange »