Par Gauthier Langlois
Né le 6 novembre 1819 à Ménigoute (Deux-Sèvres). Ancien employé des postes puis propriétaire, militant socialiste sous la Seconde République, expulsé suite au coup d’État du 2 décembre 1851.
Il est né de Denis Allard (1788-1854) et de Geneviève Artault (1789-1859) demeurant au château de la Barre à Ménigoute.
Employé des postes, Auguste Allard avait été révoqué de ses fonctions « pour inconduite » et était devenu, à Ménigoute, propagandiste socialiste, en contact avec les militants de Saint-Maixent et de Parthenay. Dans la nuit du 5 au 6 décembre 1851, en compagnie d’Edmond Allain et de François Gilbert, il se rendit dans cette dernière ville pour y organiser une manifestation « par l’abstention du vote et par le refus de l’impôt ». Il fut arrêté et, le 11 février 1852, condamné à l’expulsion du territoire par la Commission mixte des Deux-Sèvres.
Il se réfugia en Belgique, puis en Angleterre. Son nom figure sur la liste des proscrits résidant à Jersey. Voir Edmond Allain, Louis Clerc, François Gilbert.
Par Gauthier Langlois
SOURCE : Arch. Dép. Deux-Sèvres, 4 M 6/17. — Jean-Claude Farcy, Rosine Fry, « Allard - Auguste », Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851, Centre Georges Chevrier - (Université de Bourgogne/CNRS), [En ligne], mis en ligne le 27 août 2013. — Notes de Gauthier Langlois.