CARIOU Laurent, Jean, Marie

Fils de René Cariou, cultivateur (né le 22 octobre 1897 Lennon) et de Marie Jeanne Ferellec, cultivatrice (1896-1980 Lennon), Laurent Cariou avait un frère, Jean-Marie Cariou (1926-1965). Cultivateur à Kervasaen en Plonévez-du-Faou, âgé de 20 ans, il était célibataire.
Résistant depuis mai 1944 de la compagnie Corse FTP dirigée par André Lagoguet, du bataillon Georges Le Gall, il était un des FTP-FFI qui attaquèrent le 3 août 1944 un convoi allemand de passage sur la RN 787 (actuelle 164) à Pont ar Stang en Landeleau se dirigeant vers Carhaix pour rejoindre la Normandie. Les soldats allemands entreprirent une manœuvre d’encerclement. Laurent Cariou trouva la mort dans les combats au lieu-dit Le Cloître en Landeleau où les résistants se réorganisaient. Son dossier d’homologation indique tué au cours des combats du pont Triffen. L’affrontement fit dix-sept morts chez les résistants FTP. En représailles, les troupes allemandes incendièrent des fermes et des maisons, jetèrent des habitants dans le feu, en massacrèrent et exécutèrent d’autres. Il y eut 33 victimes.

Il fut déclaré Mort pour la France, homologué FFI , bataillon Georges Le Gall, grade d’assimilation 1ère classe prononcé le 3 septembre 1946 (services reconnus du 1er juin au 3 août 1944) puis par arrêté du 12 février 1947 parution au JO du 20 février 1947 ainsi qu’au statut d’ interné résistant (DIR) le 13 novembre 1957.

Son nom figure sur la stèle commémorative des victimes du 3 août 1944 à Pont ar Stang et sur le monument aux morts de Landeleau.

Landeleau (Finistère), le 3 août 1944