Par Jean-Luc Marquer
Né le 21 mai 1922 à Privas (Ardèche), mortellement blessé en service par accident le 30 juillet 1944 à Saint-Michel-de-Chabrillanoux (Ardèche) et mort le 8 août 1944 à Lamastre (Ardèche) ; résistant de l’Armée secrète, homologués Forces françaises de l’Intérieur.
Originaire de Privas (Ardèche), Henri VINCENT s’engagea dans la Résistance et rejoignit les rangs du secteur C de l’Armée secrète de l’Ardèche. Ses services sont homologués à partir du 6 juin 1944.
Il faisait partie de la 32e compagnie, cantonnée à la ferme de Chaland, située sur la commune de Saint-Michel-de-Chabrillanoux (Ardèche).
Le 30 juillet 1944, alors que la compagnie se préparait pour partir au combat, le stock de grenades Gammon explosa, probablement à la suite d’une erreur de manipulation.
Douze maquisards périrent immédiatement ou dans les heures ou jours qui suivirent, dont Henri Vincent.
Celui-ci, transporté à l’hôpital de Lamastre (Ardèche), y mourut des suites de blessures le 8 août 1944.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, membre des forces françaises de l’Intérieur.
Son nom figure sur le monument aux morts et la stèle de la Résistance à Privas (Ardèche), et sur une stèle érigée sur le lieu de l’accident à Saint-Michel-de-Chabrillanoux puis déplacée au "Moulinon".
Voir : Saint-Michel-de-Chabrillanoux, 30 juillet 1944.
Par Jean-Luc Marquer
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 167793 (nc). — SHD, Vincennes, GR 16 P 596257 (nc) ; GR 19 P 7/30, p. 16. — Arch. Dép. Ardèche, recensement, Saint-Sauveur-de-Montagut, 1936, p. 10. — Adolphe Demontès, L’Ardèche Martyre, Largentière, 1946. — Sylvain Villard, En Ardèche sous l’occupation, livre 3, Ex Libris, Coux, 2013. — Mémoire des hommes. — Mémorial GenWeb. — Geneanet. — État civil, table des mariages, Saint-Sauveur-de-Montagut, 1903-1912, p.4.