KAHN Georges, alias Géo

Fils de Robert Kahn, commerçant (36 ans) et de Laurence Bénaben (28 ans) sans profession, il se maria à Neuilly-sur-Seine (Seine, Hauts-de-Seine) le 8 octobre 1935 avec Yvette Alice Coralie Mazaud. Il exerçait alors la profession de négociant. Le couple eut quatre enfants.

Selon l’historien Guillaume Pollack, Georges Kahn habitait avec son épouse au 5 avenue André-Guillaume à Garches (Seine, Hauts-de-Seine). Membre important du réseau de résistance M-4, il travaillait également avec Bourgogne et Pat O’Leary. Il était en contact avec le service de renseignement et d’actions clandestines de la France libre (BCRA), par l’intermédiaire de Madeleine Melot. Il remettait des aviateurs alliés parachutés aux réseaux à Paris.
Le 17 décembre 1943 à l’église de Pantin, onze aviateurs alliés et leurs accompagnateurs furent arrêtés. Georges Kahn se suicida ce même jour au 101 avenue Henri-Martin, Paris (XVIe arr.).

Il obtint la mention « Mort pour la France » le 3 septembre 1947, et fut homologué résistant, sous-lieutenant des Forces françaises combattantes (FFC) au titre du réseau SUSSEX, et interné résistant (DIR).
Georges Kahn fut élevé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume par décret du 10 décembre 1949 paru au JORF du 11 décembre 1949 (p. 11917).
Il reçut la Médaille de la Résistance à titre posthume par décret du 18 mars 1970, Journal officiel du 12 mai 1970.
Son nom figure sur le monument aux morts et sur une plaque commémorative dans l’église Saint-Louis, à Garches (Hauts-de-Seine).