Par Jacques Girault
Née le 5 février 1919 à Toulon (Var), morte le 4 juillet 2018 à Toulon ; employée des postes ; militante communiste à Toulon.
Fille d’un employé à la compagnie du chemin de fer PLM, Jeanne Pietri, effectua une scolarité complète en école primaire supérieure. Après avoir échoué au concours d’entrée à l’École normale d’institutrices, elle devint employée auxiliaire aux PTT (service du téléphone). Depuis octobre 1935, elle militait dans le groupe toulonnais de Jeunesse communistes puis en décembre 1935 dans l’Union des jeunes filles communistes, dont elle fut secrétaire du foyer de à partir de 1937. Elle se maria en février 1939 à Toulon avec Paul Pelliccia, ouvrier à l’Arsenal maritime, militant communiste.
Elle adhéra au Parti communiste au début de 1939 à la cellule des PTT et, devenue illégale participa à la reconstitution du Parti communiste à la fin de 1940, sous les pseudonymes « Annie » ou « Paulette », responsable de la troïka féminine. Arrêtée le 5 mars 1941, le 5 ou le 24 juillet 1941, elle fut condamnée à 18 mais de prison, 100 francs d’amende et dix ans de suppression des droits civiques. Elle fut libérée le 6 septembre 1942. Elle rejoignit la Corse puis travailla à l’organisation du Front national avant d’être à la direction départementale des Comités populaires des femmes, responsable de la presse et de la propagande. Revenue à Toulon en novembre 1944, elle devint permanente à l’UFF, secrétaire départementale de la presse et de la propagande.
Son mari fut déporté par la suite. Divorcée, elle épousa en août 1946 à Toulon Jean Bartolini, député communiste.
Employée titulaire au standard téléphonique de la poste de Toulon, militante communiste, permanente en 1945, elle participait aux activités syndicales et aux actions du groupe de l’Union des femmes françaises où elle était secrétaire départementale à la propagande. Elle avait suivi l’école centrale du parti en juillet 1945.
Par Jacques Girault
SOURCES : Arch. Dép. Var, 3 Z 4 30, Cabinet. — Archives de la fédération PCF du Var. — Note de Jean-Marie Guillon.