Chanteur ambulant objet d’une surveillance particulière de la police politique, Ambry était signalé à partir de 1849 comme l’un des agents les plus actifs du parti socialiste avec la mission de transmettre aux chefs du parti tous les renseignements recueillis sur les états d’esprit. Porteur de textes de chansons socialistes, il aurait coiffé le bonnet phrygien lorsqu’il les distribuait. Dans une lettre du 6 novembre 1850, adressée au maire de Saint-Rémy (Bouches-du-Rhône), le sous-préfet d’Arles signalait Ambry comme allant du Var à Montpellier et Perpignan pour revenir en Provence par Castelnaudary, Aix et Marseille.
SOURCE : Arch. Mun. de St-Rémy-de-Provence, Police politique, I 2, B 12, Informations confidentielles (1849-1865).