Par Julien Chuzeville
Infirmière ; militante socialiste et féministe à Marseille.
En décembre 1901, Anaïs Roux publia dans La Femme socialiste (mensuel féministe socialiste dirigé par Élisabeth Renaud) un article intitulé « Le départ de la Classe, à Marseille ».
Le 16 mars 1902, le congrès de la Fédération socialiste des Bouches-du-Rhône adopta un ordre du jour présenté par « la citoyenne Anaïs Roux » afin que les femmes socialistes puissent présenter leurs revendications lors des réunions socialistes, et que les élus socialistes agissent en faveur de l’émancipation des femmes.
En juin 1902, elle fut oratrice d’une conférence de l’Avant-Garde Féministe de Marseille, dont elle était militante.
En janvier 1927, Anaïs Roux fit une conférence publique féministe à Marseille organisée par le Comité féminin d’action sociale républicaine, sur le thème : « La critique de la société moderne et la femme d’avenir ».
Le 14 avril 1929, le Groupe socialiste féminin de Marseille rendit hommage à Anaïs Roux et Alix Marcel (ou Alice Marcel), « militantes qui luttent depuis quarante ans pour le socialisme » selon Le Populaire ; « les deux plus anciennes camarades qui luttent depuis quarante ans pour le féminisme, la libre pensée, le socialisme », d’après Le Petit Provençal.
Par Julien Chuzeville
SOURCES : Le Petit Provençal, 29 mars et 28 juin 1902, 9 août 1903, 21 janvier 1904, 29 janvier 1927, 13 et 18 avril 1929. — Le Socialiste, 25 janvier 1903, p. 2, 8 février 1903, p. 3. — Le Populaire, 21 avril 1929.