Né vers 1798. Combattant de juin 1848, fabricant d’encre, demeurant à Paris, 36, rue des Noyers. À cette époque, François Amyot était également « capitaine dans la légion » de la garde nationale de son arrondissement. Son fils et sa femme combattirent avec lui sur les barricades. François Amyot, signalé comme « un des plus réfléchis et des plus dangereux soldats de l’émeute », fut condamné par le conseil de guerre, le 8 décembre 1848, à cinq ans de travaux forcés. Il fut successivement détenu au bagne de Brest, au Mont-Saint-Michel, enfin à Sainte-Pélagie à partir du 31 mai 1852. Il sollicita sa grâce et l’obtint le 30 septembre 1853, en raison de sa bonne conduite pendant le temps de sa détention.
SOURCES : Arch. Nat., F 7/2586. — Arch. P.Po. A a/429.