Par Jean-Luc Marquer
Né le 6 juillet 1911 à Marseille (Bouches-du-Rhône), mortellement blessé le 4 juin 1944 à Thueyts (Ardèche) ; chauffagiste ; résistant de l’Armée secrète, homologué Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Antoine, Jean, Vincent, Désiré Filippini était le fils d’Antoine, François Filippini et de Marie, Catherine Lemi, originaires de Corse.
Il épousa Marie-Louise, Antoinette Fanton le 6 juillet 1935 à Nîmes (Gard).
Le couple eut au moins un enfant.
Antoine Filippini exerçait la profession de chauffagiste.
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit les les rangs du secteur D de l’Armée secrète de l’Ardèche. Il appartenait au Groupe franc Raymond. Ses services sont homologués du 1er au 24 juin 1944 (prénom : Jean Octave)
Dans son livre L’Ardèche martyre, Adolphe Demontès écrit « Tombé à Thueyts (Ardèche) le 4 juin 1944 sous les balles du traitre Amarnier. »
Antoine Filippini fut mortellement blessé lors d’une rencontre avec des miliciens. Il mourut des suites de ses blessures le 26 juin 1944 à Aubenas (Ardèche).
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, soldat des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Il semble que son nom ne figure sur aucun monument ou stèle.
Dans son livre paru en 1968, Les Italiens du Maquis ( Paris, Éditions mondiales), Pia Leonetti Carena recensait un soldat italien passé au maquis et nommé Filippini. Elle indiquait qu’il était mort à Thueyts.
Dans le doute, les deux notices sont conservées.
Par Jean-Luc Marquer
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 184430 (nc). — SHD, Vincennes, GR 16 P 223930 (Jean Octave, nc) ; GR 19 P 7/31, p. 21 et p. 45. — Adolphe Demontès, L’Ardèche martyre, imp. Mazel, Largentière, 1946. — Mémoire des hommes. — Mémorial GenWeb. — Geneanet.