BOURBASQUET Henri, Julien, Marie

Par Jean-Louis Ponnavoy

Né le 2 septembre 1900 à Guillac (Morbihan), blessé le 11 août 1944 à Châteaurenard, aujourd’hui Château-Renard (Loiret) et mort à l’hôpital le lendemain, le 12 août 1944 à Montargis (Loiret) ; toupilleur ;résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Henri Bourbasquet naquit au village de la Houssaie, commune de Guillac (Morbihan). Il était le fils de Julien Marie Bourbasquet, menuisier, et de Eugénie Marie Trevelo, sans profession. Son père demeurait au château de Châteaurenard (Loiret) et sa mère à la haute Houssaie.
Il fut recensé pour le service militaire dans le Loiret, où habitaient alors ses parents. Lui habitait à Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne) où il exerçait la profession d’outilleur.
Il fut incorporé le 4 octobre 1920 à la 7e section d’ouvriers d’aviation et rendu à la vie civile le 25 septembre 1922.
Henri Bourbasquet se maria le 29 avril 1924 à Colombes (Seine, Hauts-de-Seine) avec Germaine Brunet. Il habita cette commune jusqu’en 1939.
Il fut blessé lors d’un accident du travail le 9 août 1926, et perdit, alors qu’il était gaucher, les deux dernières phalanges de l’index, du médius et de l’annulaire de la main gauche.
Une mention corrective sur le feuillet matricule indique qu’en 1938, il était toupilleur.
Mobilisé en 1940, il était affecté spécial dans une entreprise de Levallois-Perret (Seine, Hauts-de-Seine). Il fut démobilisé à Cadouin, aujourd’hui Buisson-de-Cadouin (Dordogne) le 18 juillet 1940 et se retira à Périgueux (Dordogne).
Il entra dans la Résistance au groupe FFI de Châteaurenard qui dépendait du mouvement Buckmaster, où ses services furent validés du 1er juin au 12 août 1944.
Le 10 août 1944, un groupe des Forces Françaises de l’Intérieur, cantonné au Charme (Loiret), attaqua le château de Châteaurenard, occupé par les troupes allemandes. Participant à cette opération, l’adjudant-chef de Gendarmerie Camille OLIVIER, adjoint au commandant de section de Gien, qui était chef et instructeur de ce groupe des F.F.I., tomba héroïquement.
Henri Bourbasquet fut blessé au cours de l’attaque et put se réfugier chez une personne de Châteaurenard pour se cacher des allemands.
Le 12 août 1944, le gendarme Stefani, apprenant cela, le fit soigner par un médecin, puis transporter à l’hôpital de Montargis, où il succomba malheureusement à ses blessures.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur une des plaques commémoratives 1939-1945, à Châteaurenard (Loiret).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article251126, notice BOURBASQUET Henri, Julien, Marie par Jean-Louis Ponnavoy, version mise en ligne le 21 septembre 2022, dernière modification le 23 septembre 2022.

Par Jean-Louis Ponnavoy

SOURCES : Service historique de la Défense, AVCC, Caen, Cote AC 21 P 30464 (nc) ; SHD, Vincennes, GR 16 P 80894 (nc) et GR 19 P 45/1 pages 40 et 65.— Arch. Dép. Loiret, RMM, Montargis, 1920, mat. 852.— Gâtinais-histoire La Libération de Château-Renard et de son canton.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de naissance n° 31).

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable