GUÉNIAT René, Albert

René, Albert Guéniat était le fils d’Alice Guéniat, née à Delémont (Suisse) en 1883.
En 1931, il habitait quartier Les Mines à Saint-Priest (Ardèche) avec son frère Roger, né en 1916 à Dijon (Côte-d’Or), sa mère et l’époux de cette dernière, Alphonse Garnier, magasinier. René Guéniat était brossier aux Ets Savy à Privas (Ardèche).
Il épousa Joséphine, Marie, Léonie Dubois le 16 juin 1934 à Privas.
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit les rangs de la 7116e compagnie de FTPF de l’Ardèche. Ses services sont homologués à partir du 6 juin 1944.
Dans la nuit du 28 au 29 août 1944, une équipe des 7103e et 7116e compagnies prépara des fourneaux de mine afin de faire sauter le pont de Darbres (Ardèche), situé au nord de la commune, vers Freyssenet (Ardèche). Le pont explosa le 29 à 16 heures.
Dans la matinée du 30 août 1944, un officier allemand sortit brusquement de la brume et tua René Guéniat d’un coup de pistolet. Il fut tué en retour par un résistant.
René Guéniat obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué au grade de sergent des forces françaises de l’Intérieur à titre posthume avec prise de rang au 1er juin 1944 (Arrêté du 8 janvier 1946 paru au JORF du 17 janvier 1946, p. 436).
Il est enterré au cimetière communal de Privas.
Son nom figure sur les monuments aux morts, à Flaviac et à Privas (Ardèche).