PÉTREMENT Adolphe, Eugène

Adolphe Pétrement était le fils d’Eugène Pétrement et de Marie Domergue. Il exerçait le métier de monteur en chauffage et était domicilié 108 avenue du château des Rentiers, à Paris (XIIIe arr.), où il se maria le 28 février 1914 avec Juliette Adrienne Moreau, dont il devint veuf par la suite.
Il fut incorporé au 24e régiment d’infanterie le 3 septembre 1914. Il fut blessé et fait prisonnier le 1er juin 1916 au bois de la Caillette à Verdun et interné à Darmstadt (Allemagne). Il fut proposé pour une pension de retraite de 5e classe le 15 juin 1919 et démobilisé. Il se remaria avec Denise Catherine Péchard et se retira le 21 février 1929 153 boulevard de Strasbourg, à Aulnay-sous-Bois (Seine-et-Oise).
Il entra dans la Résistance et participa aux combats de la Libération de Paris. Il fut tué le 24 août 1944 à seize heures, au droit de l’immeuble du 74 rue de Rochechouart, à Paris (IXe arr.)
L’acte de décès fut dressé le 28 août 1944 sur la déclaration de Robert Grossenbacher, 26 ans, employé d’assurances, domicilié 4 villa Lamarre, à Vincennes (Seine, Val-de-Marne).
Il obtint la mention « Mort pour la France » par décision du Secrétaire général des Anciens combattants en date du 20 septembre 1945 portée sur l’acte de décès le 25 octobre 1945.
Il était titulaire de la Médaille militaire, de la Croix de guerre 14-18 et la Croix du Combattant. Il reçut à titre posthume la Médaille de la Résistance par décret du 23 juillet 1965, publication au JO le 14 août 1965.
Son nom figure sur la plaque commémorative, 79 rue de Dunkerque, à Paris (IXe arr.) et le monument aux morts, à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis)