SEREIN André

André Serein était le fils de Henriette, Pauline Serein, couturière.
Il naquit au domicile de sa mère, 7 rue Cécile-Faguet à Pantin (Seine, Seine-Saint-Denis). Elle le reconnut le 18 juillet 1913.
Il épousa Élise, Marcelle Guiot le 18 septembre 1937 à Pantin.
Il s’engagea dans la Résistance. Selon Alain Martinot, il appartenait au Service national maquis qui l’aurait chargé d’aménager un terrain de parachutages et d’atterrissages dans le secteur d’Astet, une commune de l’ouest du département de l’Ardèche, traversée par la RN 102.
Il avait pris la tête d’un groupe de jeunes réfractaires au STO, qui se cachaient dans un bâtisse inoccupée au lieu-dit "La Veyreyre" à Astet.
Disposant d’un poste émetteur-récepteur, il apprit l’imminence du débarquement allié et indiqua aux jeunes maquisards qu’ils faisaient désormais partie de l’armée régulière, notant leurs identités réelles sur un carnet.
Mais le maquis fut dénoncé et le 3 juin 1944, il fut attaqué par des troupes allemandes venues de Haute-Loire. Les maquisards parvinrent à prendre la fuite mais André Serein revint sur ses pas pour chercher son carnet qu’il avait oublié et fut abattu.
Selon Louis-Frédéric Ducros, il serait mort en couvrant avec un fusil-mitrailleur la fuite de ses camarades.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, adjudant des Forces françaises de l’Intérieur.
D’abord inhumé dans le cimetière d’Astet, il est maintenant enterré dans la Nécropole Nationale de La Doua à Villeurbanne (Métropole de Lyon), carré D, rang 7, sépulture 30.
Son nom figure sur le monument aux morts d’Astet (Ardèche).