BESSE André

André Besse était le fils de Léonard Besse cultivateur âgé de 40 ans et de Françoise Renard cultivatrice âgée de 35 ans, domiciliés au lieu-dit Dourdanes, commune d’Auriat. Il devint maçon de la Creuse, migrant saisonnier venant travailler sur les chantiers parisiens. En 1871, âgé de 35 ans, célibataire, il était domicilié à Paris pour la saison des chantiers, 4 rue de Chazelles dans le quartier de la Plaine de Montceaux (XVIIe arrondissement.). La plupart des chantiers étant arrêtés en 1871 à Paris, beaucoup de migrants, en particulier des maçons de la Creuse comme André Besse, s’engagèrent, comme les ouvriers parisiens, dans la Garde Nationale par conviction politique et faute de travail (les gardes percevaient une solde de un franc cinquante par jour). Il devint garde dans le 222e bataillon de la Garde nationale appartenant à la XVIIe Légion, du XVIIe arrondissement de Paris. Il fut arrêté pendant la Commune, le mardi 23 mai 1871 au début de la semaine sanglante et emprisonné dans l’attente d’un jugement. Jugé par le 20e Conseil de guerre siégeant à Versailles du 14 novembre 1871 au 29 mars 1873, et sans antécédents judiciaires, il fut acquitté le 2 mai 1872. Son retour en Creuse fut précédé d’un avis adressé au préfet de la Creuse, au travers d’un “Bulletin indicatif d’un individu inculpé de participation à l’insurrection de Paris”, lui annonçant l’acquittement sur décision du Conseil de guerre.