CHARIER Antoine. Écrit parfois CHARRIER

Fils d’un journalier, Antoine Charier habita place du Quai (Montluçon). Il dirigea l’Union similaire de la métallurgie dont le siège était rue Damiette. Le syndicat fut à la fois adhérent à l’Union des chambres syndicales de Montluçon et au Parti ouvrier français.
Antoine Charier fut successivement, secrétaire 1890-1892, trésorier l’année suivante, président en 1894 ; à l’époque, l’Union similaire de la métallurgie comptait 100 adhérents.
Prémices du 1er mai, les journées des 10 et 24 février 1889, à l’initiative de Jean Dormoy, furent un moment où les ouvriers déposèrent collectivement leurs revendications dans tout le pays. Le bilan de cette journée d’action fut positif dans l’Allier et plus particulièrement dans la métallurgie montluçonnaise. Avec 300 de ses camarades, il alla chercher la réponse chez le sous-préfet.
A partir de 1890, selon la volonté de Jean Dormoy l’action fut fixée à la date du premier mai.