POULET Henri, Émile

Fils d’Émile Poulet, propriétaire, et de Marie Granon, Henri Poulet, résistant de Crest (Drôme), intégra le réseau Jockey (Roger Buckmaster) du SOE en novembre 1943 comme agent P2 (parachutages). Il y fut homologué comme chargé de mission de 3e classe en juin 1944. Il appartenait aussi à la 10e compagnie AS (compagnie Pons) du 2e bataillon FFI de la Drôme affiliée à ce réseau. Ce groupe avait positionné ses hommes autour du tunnel routier à la sortie est de Saillans (Drôme) jusqu’au village d’Espenel (Drôme), sur la rive droite de la rivière Drôme, alors que les Allemands montaient vers le Vercors. Ils furent pris à partie par les automitrailleuses positionnées face au tunnel et par deux avions. Les résistants perdirent onze des leurs dont Henri Poulet, vingt-neuf autres furent blessés, six civils furent victimes de représailles, le village d’Espenel fut incendié.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué à titre posthume sergent des Forces françaises de l’Intérieur avec prise de rang au 1er juin 1944 par arrêté du 13 juin 1946 paru au JORF du 19 juin 1946, p. 5449
Son nom figure sur le monument aux morts de Vercheny et sur le monument commémoratif départemental à Mirmande-Saulce-sur-Rhône (Drôme).
Une stèle, à la sortie est du tunnel de Saillans et un mémorial inauguré en 1999 sur le territoire de la commune d’Espenel rappellent le drame portent aussi son nom.