Par Jean-Luc Pinol
Né le 29 octobre 1890 à Argusous, Haut-Rhin (ce nom ne figure pas dans le Dictionnaire national des communes de France) ; cheminot ; syndicaliste unitaire (CGTU) et communiste de Paris.
Marié en 1915 à Mathilde Chevalier, née en 1889 à Dorans (Territoire de Belfort), père d’un enfant né en 1920, Charles Cordier habitait 68, rue d’Aubervilliers à Paris. Entré à la Compagnie des chemins de fer de l’Est en juin 1910, il fut incorporé au 6e régiment d’artillerie de 1911 à 1913. Pendant le premier conflit mondial, il fut mobilisé dans son emploi. En 1920, Charles Cordier était sous-chef d’équipe à la gare de La Villette. En février 1921, il fut élu trésorier du syndicat des cheminots de Paris-Est. (voir Roussel). Après avoir été, en 1923, trésorier de la Fédération unitaire des cheminots, Cordier fut élu, en juin 1925, secrétaire adjoint de l’Union des syndicats unitaires des cheminots du Réseau Est. Il fut réélu en juin 1926 (voir Alfred Briche). À cette date, il était également secrétaire adjoint du syndicat unitaire de Paris-Est (voir Ludovic Derriey).
Cordier était membre du 1er rayon de la Fédération de la région parisienne du Parti communiste.
Par Jean-Luc Pinol
SOURCES : Arch. Nat. F7/13668, F7/13669 et F7/13673. — Arch. PPo. 308, rapports d’octobre 1926.