BUIS Louis

Par Julien Chuzeville

Militant socialiste, syndicaliste et antialcoolique à Paris.

En 1896, Louis Buis était le trésorier de l’Union de la Jeunesse révolutionnaire internationaliste des XIe et XIIe arrondissements de Paris.
Louis Buis fut plus tard militant du Syndicat national des travailleurs du gaz (syndicat membre de la CGT), et écrivit dans L’Écho du Gaz, « organe de l’Union syndicale des employés de la société du gaz de Paris ».

En avril 1911, Louis Buis était le secrétaire de l’Association des travailleurs antialcooliques ; il habitait alors au 5, rue Christian-Dewet (XIIe arr.). En mai 1911, il était le secrétaire de la Fédération ouvrière antialcoolique (FOA). Il participa régulièrement au journal Le Réveil, ensuite renommé Le Réveil du Peuple, « organe mensuel de la Fédération ouvrière antialcoolique ». En octobre 1911, il cosigna un appel de la FOA demandant aux organisations syndicales de participer à son action par « les conférences, meetings, affiches, placards, feuilles, brochures, etc. » L’appel affirmait que « la révolution sociale ne pourra être faite que par des individus soucieux de ne point détruire leur santé ». Ce texte était signé par les trésoriers de la FOA : « E. Quillent, citoyenne Weil », et « les secrétaires : Louis Buis, Gustave Cauvin ».

En 1912, Louis Buis « de la Bourse du Travail de Paris » participa à une enquête dans la revue Le Mouvement socialiste sur l’alcoolisme. Il travaillait toujours à la Société du gaz de Paris.
Il prit part en septembre 1913 à un congrès international contre l’alcoolisme, à Milan (Italie) ; il écrivit des articles dans L’Humanité sur ce congrès.

Louis Buis participa en juin 1919 à la reprise d’activité de la Fédération ouvrière antialcoolique après l’interruption de la guerre. La FOA avait alors pour but de « monter des établissements, des bars ou cafés antialcooliques ». En avril 1920, il était annoncé que la FOA se transformait en coopérative pour l’exploitation des établissements de tempérance ; l’adresse indiquée pour tous renseignements était celle de « M. Buis, 39 rue du Faubourg-Poissonnière ».

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article251837, notice BUIS Louis par Julien Chuzeville, version mise en ligne le 26 octobre 2022, dernière modification le 4 novembre 2022.

Par Julien Chuzeville

SOURCES : La Petite République, 18 février 1896 et 5 octobre 1911. — L’Écho du Gaz, 1910-1911. — L’Humanité, 18 avril et 13 mai 1911, septembre 1913, 7 juillet 1919 et 14 avril 1920.

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