ANGUERRAND Jean-Baptiste

Né le 2 février 1823 à Rouen (Seine-Inférieure). Enfant trouvé. Après avoir été soldat, Jean-Baptiste Anguerrand était en 1850 journalier à Château-Chinon (Nièvre) et marié. Le 16 juillet, à la louée de Chantenay-Saint-Imbert (Nièvre), il fut l’un des deux instigateurs de la coalition des journaliers agricoles tendant à obtenir une augmentation pour les moissonneurs. Il fut condamné, d’après la concordance des témoignages le désignant comme « meneur », pour coalition dans le but de faire hausser les salaires, ainsi que pour outrages au juge de paix et à l’adjoint au maire, à la très forte peine de treize mois de prison et de cent francs d’amende, par le tribunal de Nevers, le 29 août. Il était contumax. Son camarade comparant fut frappé identiquement. Voir Lambert-Benoist*.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article25195, notice ANGUERRAND Jean-Baptiste, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 22 novembre 2017.

SOURCE : Arch. Dép. Nièvre, série U, Tribunal de Nevers. Jugements du 3e trimestre 1850.

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