Par Michel Aguettaz
Né le 13 janvier 1921 à Sarreguemines (Moselle), exécuté le 21 août 1944 à Montgirod (Aime-la-Plagne, Savoie) ; résistant de l’Armée secrète AS.
Robert Beaulieu était le fils de Nicolas Beaulieu, ouvrier aux chemins de fer et de Maria Allender.
Robert Beaulieu appartenait à la Cie de l’Armée secrète de Savoie, AS Lavallée (3e bataillon AS). Il fut fait prisonnier par des soldats allemands avec trois de ses compagnons d’armes, Jean Caille, Henri Notta et Fortunat Zantoni, le 19 août dans la montagne de Laval, sur la commune de Granier, en Haute Tarentaise. Ils furent détenus dans un premier temps dans l’école d’Aime avant d’être exécutés sur la commune de Montgirod, au lieu dit du Sciaix, vraisemblablement le 21 août 1944.
Les corps, découverts le 2 septembre dans une carrière, étaient dissimulés sous des pierres dans une fosse creusée à l’origine pour la construction d’une poudrière. Les victimes étaient attachées les unes aux autres par la main avec du fil de fer.
Robert Beaulieu fut déclaré « Mort pour la France » le 3 avril 1950. Son décès est daté du 2 septembre 1944 sur son acte de décès de Sarreguemines.
Son nom est inscrit sur le monument dédiés aux morts de la Résistance érigé à Albertville.
Montgirod (Savoie) aujourd’hui Aime-la-Plagne, 14 et 21 août 1944
Par Michel Aguettaz
SOURCES : Arch. Dép. Savoie, 961 W 31. — Arch. Dép. Rhône, 3808 W 1259. — AVCC-SHD, Caen, AC 21 P 605883 (nc).— SHD, Vincennes, GR 16 P 447334 (nc).